Il y avait beaucoup d'attente par rapport à ce procès qui devait être, sur fond de lutte syndicale et de prise de conscience de la condition des ouvriers miniers, non seulement celui d'individus, mais également celui d'un système. Cloche Maria Mater Orphanorum offerte par l'Italie pour la commémoration du drame. Le matin du 8 août 1956, Oscar Mauroy, est le « tireur de surface »[b] et Henri Antignac est le machiniste. Le guidonnage du puits étant détruit, il faudra attendre le 18 août pour atteindre cette cote. La catastrophe minière du Bois du Cazier Le matin du 8 août 1956, la plus grande catastrophe minière de l'histoire de la Belgique se produisait au Bois du Cazier à Marcinelle, faisant 262 morts de 12 nationalités différentes, principalement d'origine italienne (136) et belge (95) et laissant derrière eux des centaines de veuves et d'orphelins. Il l'interrompt tandis qu'il est en train de planifier une visite d'inspection avec l'ingénieur du corps des mines, Philippe Dassargues, il l'informe qu'il y a un « cassage de fosse »[13],[14]. Marcinelle 56 , une œuvre de plus sur la catastrophe du Bois du Cazier? Une chapelle ardente est improvisée dans la cour de l'école des Haies toute proche[42],[43]. Merci. Communauté européenne du charbon et de l'acier, Festival international des programmes audiovisuels de Biarritz, Hommage aux mineurs décédés le 08 août 1956 dans la catastrophe du Bois du Cazier, Rapport de la commission d’enquête chargée de rechercher les causes de la catastrophe du Bois-de Cazier le 8 août 1956, Il y a 55 ans, le drame du Bois du Cazier en images. Hélas, la deuxième translation du niveau 765 était en cours, ce qui explique le rappel brutal de la cage tandis que le wagonnet vide et celui rempli étaient à demi engagés. Il faudra trois semaines pour remonter tous les corps mais celui de la 262e victime ne sera découvert qu'en décembre 1957[44],[45]. Un troisième puits est en construction[a], il descend jusqu'à 879 mètres. Les travaux de sauvetage se poursuivent durant toute la nuit. Mais personne n'est plus en mesure d'actionner la balance hydraulique pas plus que de monter dans la logette arrêtée au niveau de l'envoyage[6],[20]. « Marie-Louise De Roeck, Julie Urbain, Paul Lootens, Liste des accidents ferroviaires en Belgique, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Catastrophe_du_Bois_du_Cazier&oldid=177877475, Page avec coordonnées similaires sur Wikidata, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:Sécurité civile et sapeurs-pompiers/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Il faudra 4 h 30 pour augmenter le diamètre du pertuis. Le ministre de la justice, Albert Lilar, le fait expulser du pays au motif de « nuisance à l'économie du pays »[65]. Antonio Ianetta encage un wagonnet plein (avec ou sans accord de Gaston Vausort). Robert Mayence (réalisateur), Christian Druitte (journaliste) et Marc Preyat, Il s'agit du puits Foraky, du nom de l'entreprise qui en assure le fonçage, il est situé à 52 mètres du puits d'extraction. Après les commémorations de la catastrophe qui a provoqué la mort de 262 mineurs, le 8 août 1946, dans des circonstances particulièrement dramatiques, c’est une nouvelle Les 7 et 8 août prochains, le Bois du Cazier et la ville de Charleroi rendront hommage aux victimes de la catastrophe. En 1949, Jean Van Lierde, un ancien résistant, catholique, fervent opposant au colonialisme et conseiller de Patrice Lumumba, refuse de faire son service militaire. Le tireur de surface est en contact avec les différents niveaux avec lesquels il communique via le téléphone et un code de coups de sonnette. Ce puits, en raison des risques liés au grisou avait été isolé des deux autres conduits. L'ingénieur Calicis tente de remettre en fonction la dernière des cages restée en surface. Soudain, la cage est rappelée[11]. En 1952, le gouvernement belge lui propose de faire un service civil de trois années au Bois du Cazier. Il sera retrouvé asphyxié à cinquante mètres de l'envoyage du 975 où il officiait (in Philippe Tomsin, « Le fonctionnement de la commission d’enquête sur la catastrophe du charbonnage du Bois de Cazier (Marcinelle, 8 août 1956). À la surface, Oscar Mauroy qui travaille avec le niveau 765 manœuvre sans plus se préoccuper du niveau 975. Le passé, présent pour le futur Au sud de Charleroi, aux portes de l’Entre-Sambre-et-Meuse, le Bois du Cazier est devenu un lieu de vie et de rencontres sur fond de patrimoine industriel. Quoiqu'il en fût, Antonio Ianetta engage un premier wagonnet dans la cage. En octobre 1954, Gastone Lodolo tient une conférence à Dampremy durant laquelle il dénonce les conditions de sécurité dans lesquelles les mineurs sont contraints de travailler. Cette disposition permet de soulager les moteurs. À la suite de la catastrophe du Bois du Cazier, d'importantes mesures furent adoptées dès 1957 en matière de prévention et de lutte contre les incendies miniers. Le site, classé patrimoine mondial par l'UNESCO en 2012, comporte aujourd'hui un Espace 8 août 1956 , un mémorial qui rend hommage aux 262 victimes, un Musée de l’Industrie et un Musée du Verre[71]. - K.F. Nouveau refus, nouvel emprisonnement. La foule nombreuse fait une haie d'honneur aux cercueils chargés sur des camions[47]. Tous les 8 août une commémoration se déroule sur le site du Bois du Cazier durant laquelle, on fait tinter la cloche Maria Mater Orphanorum Angelo Galvan, le Renard du Bois du Cazier, termine un manuscrit d'une vingtaine de feuillets en s'exprimant sur les rapports qui existaient entre la centaine de sauveteurs qui se sont relayés durant ces pénibles semaines: « Je tiens à dire la grande solidarité, la discipline et la camaraderie qui ont joué entre sauveteurs et mineurs de toutes nationalités. En Belgique, pour la première fois, la télévision couvre l'événement au jour le jour[68]. Enfin, l'enquête judiciaire est confiée à un juge d'instruction assisté de cinq experts : Maurice Guérin, Inspecteur Général des Mines honoraire et chargé de cours à l’Université de Liège ; Fernand Dacos, professeur à l’Université de Liège ; Lucien Denoël, professeur émérite à l’Université de Liège ; Gustave Tison, professeur émérite à l’École des Mines de Douai ; et l’Allemand Helmut Fritzche, professeur d’Exploitation des Mines à la Haute École d’Aix-la-Chapelle[57]. L'affaire est renvoyée devant la cour d'appel de Liège. Une catastrophe minière est survenue le 8 août 1956 à Marcinelle en Belgique, près de Charleroi, au charbonnage du Bois du Cazier. Votquenne, Matton et l'un des deux sauveteurs dépêchés par la Centrale de sauvetage de Marcinelle parviennent à atteindre 1 035 mètres, mais étant montés dans la précipitation dans le sixième étage[19], la cage ne s'arrête pas au niveau du sol. ». Elle comporte 27 membres dont Roger Lefebvre déjà chargé de l'enquête administrative. Les cinq prévenus sont acquittés. Le public et les médias, à l'exception notable de la presse communiste, ne s'intéressent plus au procès qui est devenu une véritable querelle d'experts éludant soigneusement les questions de fond. Le chômage étant à l'époque très élevé en Italie, la Belgique connut un afflux massif de travailleurs italiens. Arsène Renders, ingénieur chez Foraky, se rend toutefois sans équipement à une dizaine de mètres de l'autre côté, il y trouve le corps d'un cheval mort mais pas âme qui vive[23]. Il casse l'arrêt de la cour d'appel. Les années passent mais le souvenir reste. Le procès en première instance débuta le 6 mai 1959 devant la 7e chambre correctionnelle de Charleroi qui s'était réunie dans un auditoire de l'Université du travail de Charleroi. Dans ces entrailles profondes de plus d’un kilomètre, douze nationalités de mineurs se côtoyaient. Lorsque l'une descend, l'autre remonte. Le 8 août 1956, un incendie y fait 262 morts. En 1995/96, le chanteur compositeur Italo /Belge Claudio Scott, avec la participation de Alexandre Lambrix, (alors président des "Ex mineurs") compose et enregistre pour le 50ème anniversaire de la catastrophe, "Méditation" une chanson sur les mineurs et les mines en Wallonie. La température a augmenté immédiatement de manière extrême (1 100 °C) et les fumées toxiques et les flammes se sont propagées très rapidement tant vers le haut que vers le bas en raison de l'aérage des deux puits. Le charbonnage du Bois du Cazier, à Marcinelle, entrait dans l'histoire. Le 8 août prochain sera le 62e anniversaire de la tragédie de Marcinelle qui a tué 262 mineurs au Bois du Cazier. Les cérémonies, qui commémorent la catastrophe du Bois du Cazier du 8 août 1956 qui coûta la vie à 262 mineurs, sont annulées. La cage emmenant Antonio Iannetta et les deux ajusteurs arrive en surface 8 h 25[12]. Willy Bourgeois, Serge Mayence (recueil des documents) et. Vous souhaitez nous envoyer une information?Utilisez le formulaire de contact pour nous envoyer vos scoops! Cette condamnation fut vécue tant dans les rangs de la communauté des ingénieurs que parmi les représentants des ouvriers comme la condamnation d'un bouc émissaire. Trente ans après cette tragédie, je tiens encore à remercier ces hommes qui ont risqué leur vie pour tenter de sauver leurs camarades et je leur dis toute la fierté que j’ai d’avoir travaillé avec eux. Entretien avec le professeur Stassen », Revue du Nord, mars 2012, Marcel Leroy mentionne 5 000 francs belges (, Réalisée en 2006 à l'initiative du Patronato INCA-CGIL, à l'occassion du 50. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les syndicats, les familles n'en décolérèrent pas ; on parla alors de justice de classe. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . 01/01/2020 -> 31/12/2020 : Le Musée de l'Industrie vous plonge dans l'aventure de la révolution industrielle. Le matin du drame, Gaston Vausort à l'envoyage du 975 est informé par téléphone de deux translations de cage pendant lesquelles ils ne pourront pas charger de minerai, ceci pour satisfaire la demande de deux translations du niveau 765. » œuvre d'Antonio Nocera[l]. Couverte par la presse internationale pendant de nombreuses semai Le rapport des experts judiciaires s'oppose quasiment en tout point aux conclusions des deux enquêtes (administrative et parlementaire). Ils redescendent vers 16 h 30 à 170 mètres, personne, 500, 600 puis finalement 715 mètres où ils découvrent trois hommes dissimulés sous un wagonnet qu'ils avaient renversé pour se protéger, il s'agit de Frans Lowie, Alfons Verheecken et Alfons Van de Plas[28],[29],[6], un jeune de 16 ans que l'ingénieur Calicis prend dans les bras en pleurant avant de le ramener personnellement en surface[28]). Monument dédié aux Italiens morts lors de la catastrophe. Les commémorations démarreront le mardi 7 août à 17h. Les attendus du jugements parlent sans ambage[66]: « Les dirigeants du Many se sont laissés hypnothiser par la production au détriment de la sécurité des ouvriers. Le wagonnet vide qui dépassait de 35 centimètres heurte violemment une poutre métallique au plafond, la descelle de la maçonnerie et l’entraîne dans le puits avant que la cage ne se bloque définitivement. Le Bois du Cazier comporte deux puits surmontés de châssis à molette distants de 27 mètres et communiquant entre eux, l'un permet l'admission de l'air et l'autre son évacuation. « pour avoir “(...) par défaut de prévoyance ou de précaution, mais sans intention d’attenter à la personne d’autrui, involontairement causé la mort de 262 personnes (...), [et] porté des coups ou fait des blessures à 6 autres (...)”[63]. Français : Le Bois du Cazier (abréviation de « la houillère du bois du Cazier ») est un ancien charbonnage situé à Marcinelle, près de Charleroi en Wallonie (Belgique). Ce 23 août 1956, les derniers espoirs de retrouver des survivants s'éteignent[16]. Enfin, un groupe de 9 hommes descend jusqu'à 1 100 mètres[3],[2]. Le rapport s'attardera sur les causes techniques ayant déclenché la catastrophe mais éludera, tout comme l'enquête administrative, des questions plus fondamentales: « Des questions essentielles comme l’accroissement insensé de la production, le mode d’exploitation vieilli, les travailleurs sans qualification qui ignorent les risques du métier, le système disciplinaire, le problème du manque d’investissement et l’entrée en vigueur des normes de la CECA seront complètement éludées par les membres de la Commission au profit des questions techniques[52]. La presse internationale couvrira la catastrophe durant de nombreuses semaines. La catastrophe … À son retour, il n'y a pas de cage à l'envoyage mais une cage vient rapidement se poser sur le berceau mobile de la balance hydraulique. Le Bois du Cazier, forme abrégée de « société anonyme des Charbonnages du Bois du Cazier à Marcinelle »1, est un ancien charbonnage situé à Marcinelle, actuellement section de Charleroi, en Belgique. L'industrie du charbon belge entendait en profiter pour se positionner comme leader sur le marché européen mais la main-d'œuvre manquait. Ils ne furent guère bien accueillis par la population locale et vivaient dans des conditions déplorables. Sur les flancs des puits courent également les conduites d'eau, d'électricité (réseau: 6 Kv ; transformateurs 525 v[4]), d'huile hydraulique sous pression (6 kg/cm2) et des câbles téléphoniques. Lorsque, après ce qui parait une éternité, elle arrive, ils règlent à tatons son niveau et prennent place dans celle-ci pour remonter en surface. Ensuite, lorsque son supérieur, Roger Lefebvre est arrivé sur place (Philippe Dassargues avait préféré quitter le site pour aller le chercher), c'est ce dernier qui aurait dû diriger la manœuvre[60]. Les dirigeants de la mine, souhaitant mettre un terme aux poursuites judiciaires, transigent et règlent à l'amiable leur différend avec les parties civiles en octroyant 3 000 francs belges par victime[60],[k]. Pour la translation des cages, la communication avec la surface se fait au moyen de cordon de sonnette et d'un code : quatre coups signalant, par exemple, que la cage est prête à être remontée en surface[5]. Il n'y eut dès lors pas d'investissement pour augmenter la sécurité ou pour moderniser les infrastructures[51]. Antonio Ianetta fait le tour de l'envoyage pour tenter de le débloquer.agrandir, 3. En Belgique, les fonds de la CECA ne servirent qu'à augmenter la production pour maintenir la Belgique sur l'échiquier international. "[16],[36], il vient de retrouver cinquante hommes morts asphyxiés au fond d'une galerie. La S.A. des charbonnages du Bois du Cazier est également condamnée à supporter les frais de justice et à une amende de 2000 francs belges[60]. C'est chose faite à 8 h 45[19], les hommes descendent dans le puits mais, sans équipement respiratoire, ils doivent remonter une fois 835 mètres atteints en raison des fumées. À 835 mètres, où l'on mesure des taux de monoxyde de carbone mortels, deux corps sont retrouvés[35], tandis qu'à 880 mètres, aucune victime n'a été trouvée. Elle causa la mort de 262 mineurs. [...] L'explication de l'attitude des prévenus est à trouver dans un état d'esprit, l'état d'esprit trop intéressé de celui qui s'obstine à se servir d'un objet usé pour en retirer encore quelques bénéfices, malgré les dangers dont il menace autrui et qui, pour atteindre ce but, commet les pires imprudences. Plus de la moitié des victimes étaient, en effet, italiennes. Antonio Ianetta n'est pas là à cet instant ; il est en train de déplacer une berline de bois qui gêne la collecte des wagonnets pleins. Les câbles téléphoniques et les cordons de sonnette ayant également été arrachés, il n'y avait plus de communication possible avec les hommes piégés au fond de la mine. Les hommes sont retrouvés à 400 mètres de l'inscription, ils ont probablement été asphyxiés lors de la remise en fonction de l'aération à 14 heures. Les parties civiles, soutenues par les communistes se pourvoient en cassation qui rend son arrêt le 26 février 1962. Le 16 août 1956 eurent lieu les funérailles officielles des six premières victimes. Le wagonnet plein ne parvient pas à chasser complètement le wagonnet vide, les deux arrêtoirs anti-recul (bloquant les essieux) se sont bien couchés lors de l'encagement mais l'arrêtoir "lolo" sur la roue avant droite a bloqué le second train de roues. Le Roi Baudouin s'est rendu sur place. Les cordons de sonnettes ayant été détruits lors de l'accident, les hommes dans la cage ne peuvent prévenir la surface pour les remonter. Elle causa la mort de 262 mineurs. La catastrophe du Bois du Cazier ou catastrophe de Marcinelle est la plus importante Les deux cages sont reliées entre elles pour constituer un contrepoids. Un mois avant la catastrophe de Marcinelle, la cour d'appel de Liège rendait son verdict dans le cadre de l'affaire du puits du Many qui avait fait 26 morts, le 24 octobre 1953. À la vue de son visage, triste et songeur, chacun sait qu'il sera beaucoup plus lourd[25]. admission de l'air et l'autre son évacuation. Sept hommes piégés au niveaux 1035 attendent dans l'angoisse qu'une cage arrive à leur niveau. agrandir, 2. Le rapport ne retiendra aucune responsabilité[56]. Le 8 août 1956, la catastrophe du Bois du Cazier endeuillait à tout jamais le Pays Noir. Après une quarantaine d'audiences, le 28 janvier 1961, la cour d'appel condamna le seul Adolphe Calicis à six mois de réclusion avec sursis et 2 000 francs d'amende[61] et relaxe les quatre autres prévenus[62],[60]. Le tireur de surface communique également mais de vive voix via un tuyau acoustique avec le machiniste pour effectuer les opérations demandées[8]. Aujourd’hui, le Bois du Cazier est un lieu mémoriel incontournable du Pays Noir et de Wallonie. Vers 19 h 30, l'ingénieur Calicis annonce un bilan provisoire de 8 morts, 13 rescapés et de 254 disparus. 262 mineurs périssent asphyxiés. La catastrophe a été commémorée à l'heure précise des événements, et en présence de plusieurs personnalité. Une tragédie, la plus grosse catastrophe minière de Belgique, a eu lieu ce 8 août 1956 à Marcinelle. C'était il y a 60 ans, jour pour jour. Ils retiennent comme éléments causaux susceptibles d'engager des responsabilités individuelles et collectives : la signalisation compliquée et mal renseignée, les procédures de remontée et de descente des cages mal organisées, le fait de faire jouxter des conduites d'huile sous pression et électriques, le disjoncteur commandé par un seul relais, l'absence de moyen de lutte contre le feu au niveau 975 et le retard pris dans l'organisation des secours[52]. Les documents apparaissant dans le rapport de la commission d'enquête identiques à ceux produits par l'enquête administrative ne laissent aucun doute quant au fait que les deux enquêtes, sous l'action de Roger Lefebvre, ont été menées de concert[57]. - K.F. Couverte par la presse internationale pendant de nombreuses semaines, la catastrophe est ensuite à l'origine d'une prise de conscience de la condition des ouvriers mineurs et des normes de sécurité dans cette industrie. La Belgique ne permettant pas à cette époque de faire objection de conscience, il est emprisonné. Un peloton de brancardiers de l'armée belge est détaché sur place. La proximité des deux puits (27 mètres) et le triple cloisonnement en bois entre ces deux-ci permettait le passage des fumées et ne retint les flammes qu'une heure environ[52],[53],[54],[55]. Le parti communiste de Belgique, au travers de différentes instances financera un collège d'avocats pour les familles qui souhaitaient des réponses à leurs interrogations. La gendarmerie demande à la foule de laisser un passage pour les véhicules de secours. Marie-Louise De Roeck, Julie Urbain et Paul Lootens. Ce matin-là, peu avant 8 h, Oscar Mauroy est informé que trois hommes de l'équipe de nuit ont été retardés et qu'ils doivent être récupérés au niveau 835. Le fils d'une des 17 victimes de la catastrophe du Bois du Cazier à Marcinelle dont le corps n'a pu être formellement identifié, a indiqué lundi lors d'une conférence de presse à Charleroi vouloir lancer les démarches pour Avant que l'unique disjoncteur en surface puisse faire son office, un arc électrique a enflammé l'huile déclenchant un déluge de flammes attisé par l'air sous pression. 1. Les corps des 29 mineurs sont rapatriés le 28 novembre 1956. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Au Bois du Cazier, l’exhumation des corps des 17 mineurs inconnus pourrait intervenir 65 ans après la catastrophe. L’« encageur » les réceptionne et lorsqu'il en a le signal peut commencer à les pousser dans la cage, qui est descendue étage par étage pour permettre l'encagement des huit logettes, un wagonnet rempli chassant un vide de l'autre côté de l’« envoyage »[7]. La cage descend à 1 035 mètres avant de remonter en surface [12]. Le 8 août 1956, un incendie dans la mine belge du Bois du Cazier avait causé la mort de 262 mineurs, dont 136 Italiens. Le gouvernement belge conclut alors un accord avec l'Italie qui lui fournirait de la main-d'œuvre en échange de cinq tonnes de charbon par travailleur et par mois. agrandir, 4. Lorsqu'il arrive à l'envoyage, une cage attend. Le wagonnet heurte la poutrelle métallique (fragilisée par un premier incident) qui pénètre dans le puits et arrache des conduites d'électricité, d'huile et d'air (ainsi que les cordons de sonnette et les câbles téléphoniques). il prévient deux mineurs[f] qui se trouvent là de remonter en surface parce qu'il y a un incendie, il est environ 8 h 10[12]. Le matin du 8 août 1956, 274 ouvriers mineurs et un sous-traitant prennent, comme d'habitude, place dans les deux cages composées chacune de huit logettes où, accroupis, 5 hommes peuvent prendre place. Ce procès-là n'eut pas lieu. Le verdict est rendu le 1er octobre 1959. Il est licencié sur le champ. Le gouvernement belge, sous la pression populaire, réunit une commission d'enquête parlementaire, le 25 août 1956. Les hommes de nuit sont remontés en surface. Il s'agit de Philippe Detobel, bouveleur, René Albert, Robert Barbieux, Carlo Fontaine, Onorato Pasquarelli (le soigneur de chevaux), Attilio Zannin et Marceau Caillard (le fils de l'envoyeur du 765)[16]. Lucien Bajoux était tireur et a échappé de peu à la catastrophe du 8 août 1956. Vers 9 h 30, deux sauveteurs, suspendus dans un cuffat (sorte de cuve métallique servant de nacelle)[23] tentent de descendre par le puits en construction (Puits Foraky[g]) pour rallier le niveau 765. Par ailleurs, l'envoyeur du niveau 765, Alphonse Caillart, a besoin de deux translations pour évacuer des wagonnets de charbon[6]. Geneviève Ladrière interroge Angelo Galvan qui vient de remonter du puits pour savoir s'il y a un espoir de retrouver des rescapés. Le 23 août, Angelo Berto, un sauveteur remonte en surface depuis le niveau 1035 à trois heures du matin et, désespéré, s'écrie en italien "Tutti cadaveri! La cage arrive en surface vers 8 h 30[18],[17]. Les grilles de sécurité sont replacées sur la dernière logette pour accueillir les trois hommes. Le 8 août 1956 à eu lieu la catastrophe du Bois-du-Cazier à Marcinelle, Charleroi, Belgique. Jules Gilson prend sur lui de les faire remonter ce qui leur sauvera la vie[21]. Vers 15 h 0[6], Adolphe Calicis, Angelo Galvan, le chef porion de nuit et, Murieri[23], un autre sauveteur descendent à 170 mètres à la recherche du pompiste ; ils doivent rebrousser chemin et sont brûlés par des vapeurs d'eau. Le charbonnage du Many travaillait dans des conditions qui constituaient un défi aux règles de la prudence la plus élémentaire. Le tribut payé par « Où la lampe passe, le mineur doit passer ! Ils disposaient de deux wagonnets d'eau[38],[39],[40]. Le patrimoine minier :Le Bois du Cazier Plus de Dailymotion VIDÉO SUIVANTE EN COURS DE LECTURE : Actualité Le patrimoine minier : Le Bois du Cazier Dailymotion VIDÉO … Le surveillant de surface, Jules Gilson, prévient aussitôt l'ingénieur Adolphe Calicis, directeur des travaux. Cette année, le ministre italien des Affaires étrangères, Enzo Moavero Milanesi, sera présent et beaucoup de choses sont prévues pour se souvenir de l’horreur qui a touché plusieurs nations. C Ce jour-là, 262 mineurs, dont plus de la moitié d'Italiens, allait perdre la vie. Dans le puits d'extraction et d'entrée d'air, il ne reste plus qu'une cage en surface mais étant toujours solidaire de l'autre restée coincée à 975 mètres, elle est indisponible[6],[22].