Ce n'est certes pas d'un lieu de tourments, de « l'enfer », que Jonas crie à Dieu : il aurait crié en vain ! Il y a en eux une grande crainte, mêlée de reconnaissance. 10 : 9). Ce livre a.                 Outre son but moral, le livre de Jonas a manifestement une intention symbolique. Le Maître a parlé, le serviteur n'a plus qu'à obéir. Ezéchias, le plus pieux des rois, après David, gouvernait alors la Judée. 24).            Toutefois le mot de Tarsis a pris une signification plus étendue, et elle sert à nommer indifféremment tous les pays maritimes situés à l'occident de la Terre Sainte ; l'expression de « navires de Tarsis » a désigné, sans nulle distinction, tous les grands navires (Es. La repentance sera répandue sur eux (Zach. 14 : 19 ; 32 : 34). Tout ce qu'il y a de menace et de malédiction dans la loi : le courroux, l'indignation contre le mal, toutes ces choses se trouvent inscrites dans le coeur du Dieu,            Dès lors, il n'y a plus que deux classes d'hommes. Nous dirons avec le Psalmiste : « Tu m'as mis dans une fosse profonde, dans des lieux ténébreux, dans des abîmes. Nouveaux Jonas, nous préférons notre volonté personnelle à celle de Dieu et notre confort au salut de nos semblables. Tandis que les uns l'annoncent sans le préfigurer, que d'autres l'annoncent et le préfigurent en même temps par quelque trait de leur ministère ou de leur vie, Jonas le personnifie, à un moment donné, sans pourtant le nommer une seule fois. 15 : 14). Malheur à elle car Il vient, Il vient pour la frapper ! 11 : 28-29). Le prophète s'y présente sous deux aspects bien tranchés. 4 : 7).            Durant cette remarquable partie de sa vie, Jonas est un.            Mais nous redoutons la froideur de l'accueil, le mépris. Voilà ce que le Seigneur a.            Jonas doit aller à « Ninive, la grande ville ». C'est Jonas lui-même qu'il faut jeter à la mer. Et je n'ai eu de plaisir sur la terre qu'en toi » (Ps. 46 : 10 ; Ps. En conséquence, il éloigne de leurs frontières le monarque assyrien, et bientôt après, l'humilie lui-même à son tour. Share on facebook Share on twitter Share on google Share on email La semaine passée, nous avons vu l’introduction au livre de Jonas.            Encore un mot sur ces mariniers sauvés par le jugement tombé sur Jonas. Nous appréhendons peut-être la perte de quelque avantage temporel ; notre égoïsme calcule au moment où notre amour devrait être prêt à se dévouer. Le Livre de Jonas est un texte du Tanakh (Bible hébraïque) qui décrit un événement de la vie du prophète Jonas (en hébreu : יוֹנָה (yôna(h)), abrégé en Jon). 3 : 18-24 ; 1 Pier. C'était un pays très fertile, dont le Rah-. Son but, le même que celui de l'apôtre Paul : amener « toute pensée captive à l'obéissance du Christ » (2 Cor. Le jour vient où les nations, témoins de la gloire du Seigneur, se prosterneront devant Lui. Il sait depuis un savoir appris, répété sans doute, devenu quasi mécanique que son Dieu est un « Dieu de pitié et de tendresse, lent à la colère, riche en grâce et qui se repent de châtier ».            Mais surtout, quel contraste entre le fils d'Amitthaï et Jésus ! Mais ce qui semble contraire aux lois de la nature, serait-il impossible au Dieu qui a créé cette nature ? Ainsi le Seigneur Jésus, après avoir adressé à ses frères selon la chair les bonnes nouvelles de Dieu, avait fait annoncer ensuite.            Cependant, quand Il nous châtie, ne perdons pas courage : Il ne nous laisse sous la discipline que le temps strictement nécessaire. Alors la cité superbe saura que le Dieu de ce petit pays de Judée, objet tout à la fois de sa convoitise et de ses dédains, est le Dieu suprême; elle saura que si, pour châtier son peuple, Il le laisse justement dans l'opprobre et sous l'oppression, Il n'en est pas moins le Seigneur et le Maître des nations. La colère est-elle encore à venir pour vous ou a-t-elle déjà eu ses effets sur Celui qui a pris votre place ? Essayez de compter “un” lorsque vous inspirez le premier souffle, puis “deux” lorsque vous expirez Les Hébreux, surtout les Phéniciens, allaient à Tarsis chercher de l'or, de l'argent, du fer, de l'étain, du plomb, pour les échanger sur le marché de Tyr contre les richesses de l'Orient (Jér. Ainsi les rois d'Assyrie apprirent le chemin de la Terre Sainte et résolurent enfin d'en faire la conquête. 12 : 20). L'histoire de leur précurseur chargé de porter aux Ninivites une parole de condamnation, mais avec de la part de Dieu une arrière-pensée évidente de miséricorde, avait valeur de symbole. Il y a l'homme charnel, récalcitrant, jaloux des grâces accordées aux païens, tout à fait juif par ses préjugés ; il y a aussi l'homme spirituel, le messager de Dieu, le serviteur que l'Eternel emploie et qu'il dirige pour l'exécution de Ses desseins. Dans cette merveilleuse histoire, on découvre sans peine la misère de l'homme et sa culpabilité, ainsi que la doctrine de la substitution. Aussi, considère-t-on l'Etre suprême, l'Etre des êtres, trop grand et trop haut pour s'abaisser jusqu'à regarder nos chétives personnes et compter toutes nos faiblesses ! Nous venons d'en rappeler quelques-uns.                 Nous allons maintenant suivre le développement graduel du grand drame que ce livre déploie devant nous et assister à chacune des scènes qu'il déroule l'une après l'autre sous nos yeux. Son âme, profondément assoupie, ne se réveille qu'au fond de l'abîme.            « Lève-toi ! ». Les incrédules ont donné libre cours à leurs sarcasmes, et ils ont objecté, avec leur dédaigneuse assurance qu'une baleine n'a pas un gosier assez large pour engloutir un homme tout entier. Après avoir fait descendre dans l'abîme son serviteur coupable, Il l'en fait remonter, instruit et réconcilié. Jetons à la mer notre Jonas, c'est-à -dire nos résistances aux dispensations de Dieu ! Jonas respire avec bonheur l'air ambiant ; son coeur est sans doute rempli de gratitude. Il avait trouvé trop pénible d'aller à Ninive, et maintenant il doit subir trois longs jours d'une véritable agonie dans les entrailles du cétacé. Retournons à l'Eternel et Il aura compassion de nous, et « à notre Dieu, car Il pardonne abondamment » (Es. C'est quelquefois là où il y a le plus de ténèbres qu'Il met aussi le plus de lumière.            A laquelle de ces deux classes appartenez-vous ? Eloignons toutes les convoitises que tolère encore notre coeur et qui profanent le temple du Saint Esprit.            Tout en admirant ces païens, on peut craindre qu'ils ne condamnent un jour, devant le siège judiciaire de Christ, tant de chrétiens de profession qui ne savent ni L'invoquer dans le péril, ni Le bénir après la délivrance. Ne nous lassons pas de dire : « Mon âme, bénis l'Eternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits » (Ps. 23 : 8). Aucune tempête n'est à craindre pour ceux qui croient en Jésus ; et si Dieu permet que le vent de l'épreuve souffle encore sur eux, ce n'est que pour mieux enfler leurs voiles et les conduire avec sûreté au port qu'ils désirent. C'est la funeste conséquence de cette sagesse de l'homme qui oppose. Il lit dans les replis les plus secrets de son coeur : tout ce qu'il a pensé, dit ou fait de mal pendant sa vie, tout cela est monté jusqu'à Lui et est inscrit devant Lui.            La Parole de Dieu attribue constamment au Fils l'essence et les perfections de Jéhovah, ses oeuvres, le culte qu'Il réclame pour lui seul, et ses noms les plus incommunicables. Le Saint-Esprit, dans l'Ecriture, nous apprend que ce fut Caïn, un homme sorti de devant l'Eternel, qui bâtit la première ville (Gen. 4 : 17).            Quoi qu'il en soit, Jonas. Dans le premier livre des Rois (10 : 22) et le second des Chroniques (9 : 21), le roi Salomon avait sur la mer une flotte en relation avec celle de Hiram. 15).            Jonas semblait avoir perdu tout esprit de prière, la plus grande perte qui soit ! 10). 24 : 7 ; Osée 3 : 5). Pauvre homme ! Noé menace en son Nom l'ancien monde, Lot, l'impure Sodome, et Jonas, la criminelle Ninive.                       Déjà maîtresse d'une vaste portion de l'Orient, Ninive songeait à étendre à l'occident les limites de sa domination, et à s'établir sur tout le littoral de la Grande-Mer.            C'est l'Ange de l'alliance (Mal. Enfin le Psalmiste nomme expressément les rois de Tarsis et des îles, parmi les rois qui se prosterneront devant le Fils de David, le Prince de paix et lui apporteront leurs présents, quand Il régnera sur la terre (Ps. Des pécheurs, ayant les mêmes passions que nous et le même besoin de la grâce qui affranchit de tout péché, et du sang qui lave de toute souillure. A cette époque, l'empire d'Assyrie comprenait, non seulement la Mésopotamie, mais la Babylonie, la Médie et une partie de l'Asie centrale. Sennachérib va l'assiéger dans sa capitale ; mais la puissante armée du fier monarque périt en une nuit sous le glaive de l'ange exterminateur. N'agissons-nous pas ainsi, quand, pour nous dispenser d'accomplir telle ou telle tâche qui nous paraît difficile, nous prétextons avoir des devoirs plus urgents ? Que de douleurs il va rencontrer sur la route qu'il a choisie ! 12 : 10-14).            Le parti de Jonas est pris ; il s'enfuit de devant l'Eternel. L'Eternel fasse lever la lumière de sa face sur toi et use de grâce envers toi ! La nature entière est à ses ordres ; à sa voix, la terre engloutit Coré et ses complices (Nom. Patriote juif avant tout, jaloux pour sa nation, Jonas recule à la pensée d'aller proclamer dans Ninive les paroles de Dieu. Mais c'est lui qui a causé l'orage. LE LIVRE DE JONAS (1) Les méditations sur le livre de Jonas que nous proposons sont extraites d'un ouvrage paru en 1846 : "Jonas, fils d'Amitthaï".            Le Seigneur connaît notre ingratitude et elle l'attriste (Luc 17 : 17, 18) ; demandons-Lui d'ôter ce coeur de pierre et de mettre à sa place un coeur de chair !            Mais d'où lui vient donc cette répugnance à obéir au commandement divin ? Si Jonas périt, la mer se taira.            Le Dieu auquel toute la nature obéit, a préparé un poisson pour engloutir le prophète. Il semble qu'ils n'invoqueront à l'avenir et ne serviront que Lui seul. L'Eternel sera méprisé, et moi,            Ce triste fruit d'un patriotisme aveugle déforme l'esprit, rétrécit et dessèche le coeur : le plus beau caractère peut s'en trouver dégradé ! Son péché est grand, d'autant plus que Dieu l'avait précédemment encouragé par un ministère remarquablement béni. Un long et pénible voyage à entreprendre, une terrible proclamation à faire retentir sur toutes les places de la cité royale. Aucun doute ! S'il arrivait à Tarsis, il se tairait encore ; il se taira partout où il ira. Le second, au contraire, brave la fatigue, les périls et de Jérusalem s'en va là où Dieu l'envoie, avec le désir de partager ce qu'il a appris de Celui qu'il aime. Pour eux elle a tort, sans discussion ! Or Jonas ne consent pas à ce que Dieu renonce à son châtiment.            Jésus est volontairement descendu dans les flots de la colère de Dieu. Elle se montre fort détaillée sur tout ce qui tient au salut et au développement de la rédemption, et glisse sur tout le reste. A peine le second empire fondé, ils attaquent, sous le règne de Phul ou Pul, le royaume d'Ephraïm. L'Assyrie proprement dite comprenait, à l'est du Tigre, le Kurdistan actuel, avec la vaste plaine qui s'étend au pied des montagnes formant le bord occidental de l'immense plateau de l'Iran. Pense-t-il : « Et qui peut suffir à cela ? » (2 Cor. Quoique déjà maître de toutes les villes de Juda, le prince humilié reprit en hâte le chemin de Ninive ; le succès de son empire change, le déclin commence, et la chute d'Assur est aussi rapide que l'avait été son élévation. La ruine ardemment désirée de cette cruelle ennemie d'Israël serait alors, sinon arrêtée, du moins différée ! 10 : 9 ; Ezé. Il répète d'un bout à l'autre de la Bible cette tendre invitation. Elle ose mettre en demeure les fils d'Adam de se convertir, les avertissant qu'ils leur faudra autrement rencontrer la colère de Dieu. Il remplit tout l'Ancien Testament, d'Adam jusqu'à Malachie. 3 : 1) qui révèle sa gloire à Esaïe (Es. 6 : 3 ; Jean 12 : 41), et qui inspira les prophètes (1 Pier.            Mais, combien étaient différentes les pensées de Dieu qui, s'Il châtie, ne rejette pas à toujours ! 60 : 9). C’est un double signe sur lequel nous allons centrer cette méditation. Dans sa sagesse, le Seigneur a toutes sortes de moyens pour se révéler aux fils des hommes. Jésus est, en effet, la Parole, l'Eternel ; la Parole qui était au commencement auprès de Dieu et qui était Dieu;  la Parole qui manifestait aux patriarches et aux prophètes les pensées et les volontés du Dieu tout-puissant ; cette Parole, enfin, qui, quand l'accomplissement, la plénitude du temps est venu, devait se faire chair pour nous sauver et habiter au milieu de nous, pleine de grâce et de vérité (Jean 1 : 14 ; Gal. Phul venait de menacer Israël et de rendre tributaire Manahem qui régnait à Samarie (2 Rois 15 : 19-20). 22 : 1-5).            Nous ne savons pas ce que ces marins sont devenus ; au reste, le silence de l'Ecriture ne nous étonne pas. Elles n'aimeront et ne serviront plus que Lui seul (Es. Jonas est l'incarnation du Juif, montrant la même étroitesse d'esprit, le même égoïsme, la même dureté de coeur. Ce mauvais « trésor » grossit de jour en jour, l'iniquité s'accroît ; plus le Seigneur bénit, et plus on l'offense.                 En ce qu'il a de mauvais, Jonas symbolise la nation juive telle qu'elle se montrait déjà du vivant de ce prophète, et telle surtout qu'elle devait se montrer aux jours de la prédication de l'Evangile : profondément opposée aux Gentils, décidément contre leur salut, mortellement jalouse de leurs privilèges et de leur bonheur. Ils ont osé appeler sur eux et leurs enfants la vengeance du sang du Juste (Matt.            C'est ainsi que, dès son début, le livre laisse entrevoir le coeur de l'Eternel et ses pensées de miséricorde envers les nations ; il laisse ainsi deviner les plans de Celui qui est le Dieu des païens aussi bien que des Juifs (Rom. Jonas n'en est parfois qu'une faible figure. Daniel Ce jour n'est pas encore venu ; sa miséricordieuse invitation se fait toujours entendre : Venez à moi ! Avant notre conversion, il. En revanche, de la créature la plus chétive, Il peut faire l'agent le plus distingué pour accomplir ses décrets. (Ps. Dieu n'est parfois pour nous qu'une sorte de retraite désespérée !            Quand le fils d'Amots prédit la ruine de la puissante Tyr, il convie le peuple de Tarsis à pleurer sur la chute de la reine des mers : « Hurlez, navires de Tarsis, car votre forteresse est détruite » (Es.            Voilà où la désobéissance a conduit Jonas : au coeur de la mer et dans le ventre du grand poisson ! 47 ; Apoc. », méditation sur le livre de Jonas1 Cet article reprend essentiellement le texte de la conférence apportée lors de la cérémonie d’ouverture de l’Institut du 26 septembre 2010.                       Mais, grande par sa splendeur, par la majesté de ses édifices, par la multitude de ses habitants, la force irrésistible de ses armes, autant que par l'éclat de sa renommée, la cité d'Assur ne l'était pas moins par tous ses désordres, par son orgueil extrême et par l'énormité de ses crimes. Le livre de Jonas nous montre que le Seigneur veut que nous sachions qu’il est souverain. 12 : 39). Sankhérib marche donc contre Jérusalem. Il voudrait nous éloigner encore davantage de Dieu. Tout ce que la longue succession des prophètes suivants allait annoncer au sujet des peuples païens, de leur châtiment, et parfois de leur conversion, Dieu l'exprime ici d'avance.            Telle est la réponse que l'on pourrait faire aux incrédules, mais toutes ces hypothèses ne sont-elles pas superflues ? Un mot suffit : que l'homme cesse donc de chercher à passer pour sage, lui qui naît comme un ânon sauvage. Il ne sait accomplir de miracles et il imagine follement que Dieu ne peut pas en faire !            Les marins s'engagent donc à ne reconnaître à l'avenir d'autre Dieu que celui qui venait de les sauver miraculeusement de la fureur de la tempête. 8 : 22). Dans cette méditation spirituelle sur le livre de Jonas, Francine Carrillo débute par une réécriture toute personnelle de la célèbre histoire du prophète avalé par une baleine, puis développe un commentaire très attaché au texte hébraïque qui lui redonne ainsi toute sa dimension existentielle. Cette admirable harmonie réjouit le coeur autant qu'elle satisfait l'esprit. 55 : 8-9).            D'où s'élève la prière de Jonas ? Des entrailles de ce poisson… « J'ai crié à l'Eternel du fond de ma détresse, et il m'a répondu. 4 : 35). Instruit maintenant par l'affliction, c'est vers l'Eternel qu'il se réfugie. Cet article fait partie d'une suite de méditations sur le sujet : Le livre de Jonas. 12 : 40). 1 : 7).            Jonas pense qu'il ne trouvera pas Dieu là où il se propose d'aller. Ses pensées ne sont pas nos pensées, et nos voies ne sont pas ses voies (Es. 24 : 25). « C'est maintenant le temps favorable… c'est maintenant le jour du salut » (2 Cor.                       Ninive commençait à devenir pour Ephraïm ce que Babylone devait être un jour pour Juda : la. 1 : 12) ; c'est le Capitaine de l'armée de l'Eternel, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Il est donc bien vrai que le péché a pour inséparable compagne la mort. Connaissant les artifices de l'Adversaire, et dociles d'autre part aux conseils de l'Esprit Saint, humilions-nous donc, sans nous laisser abattre, sous la main qui nous frappe. 12 : 5). Les voeux qu'on fait dans le danger ne sont souvent que l'expression de la crainte et du désir anxieux d'être sauvé ; ceux, au contraire, que l'on forme. Chaque jour, nous avons besoin de la miséricorde et de la grâce pour être soutenus dans tous les combats, rassurés et consolés dans nos douleurs. Il s'imaginait être allégé du pesant fardeau du ministère prophétique dès qu'il serait loin de la terre que l'Eternel avait choisie pour y établir sa demeure (Joël 2 : 27), où resplendissait la Schekinah, la nuée de gloire, symbole de sa présence au milieu de son peuple, et où l'Esprit Saint rendait ses oracles (Ex. Comme autrefois étaient montés devant lui le meurtre de Caïn et le crime de Sodome, au cri des iniquités de Ninive va répondre la colère de Dieu.            Jonas est une pâle figure de Jésus Christ, du grand Messager du Père auprès des nations. 13-15), à Gédéon dans l'aire d'Ornan (Jug. Promis! 50 : 21 ; Ecc.            Un autre problème préoccupe aussi Jonas. D'abord, le mot grec du Nouveau Testament ne désigne qu'un poisson appartenant à l'ordre des cétacés. Ce sont des Gentils ou des Juifs – y compris ceux qui ont été les instruments de sa mort. Les mariniers l'ont pris et jeté à la mer ; il s'est tu encore.            Telles sont les pensées que suggère le texte, mais il y en a d'autres d'un ordre encore plus élevé.            En dépit de tous les beaux raisonnements à l'aide desquels notre coeur désespérément rusé, cherche à se rassurer lui-même contre des châtiments qu'il redoute en secret, le cri de nos péchés monte devant Dieu. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. Ta fureur s'est appesantie sur moi, et tu m'as accablé de toutes tes vagues » (Ps. Ne dites pas comme Félix à Paul : « Pour le présent, retire-toi ; quand je trouverai un moment convenable, je te ferai appeler » (Act. On peut craindre que ce ne soit dès maintenant le comportement de vrais enfants de Dieu. Mais, qu'il ait écrit lui-même la relation de sa mission ou qu'un autre l'ait rédigée d'après ses récits, c'est bien de lui que nous la tenons ; elle honore singulièrement son caractère. Après avoir reçu le secours d'en Haut, mettons-nous le même empressement à venir devant le trône de la grâce pour remercier notre Libérateur?            La providence de Dieu semble favoriser la fuite de Jonas ; les côtes de la Palestine disparaissent déjà et le navire se trouve en pleine mer. Tout en rendant fidèlement à César ce qui est à César, il n'a aucun scrupule de ravir à Dieu ce qui Lui appartient - Jonas ne calcule pas la dépense. Que de fois Il protège et délivre par ce qui paraît plutôt devoir nous apporter un surcroît de douleurs ! Ce livre sur la méditation publié le 20 mars 2013 fait partie de la collection Spiritualité-Philosophie des éditions Marabout. « Ils disent dans leur coeur : l'Eternel ne fera ni bien ni mal » (Soph.            Cet esprit de calcul et de pusillanimité, qui souvent nous ferme la bouche, a lui-même sa raison d'être : c'est notre incrédulité. Tel est - on peut le craindre - son calcul égoïste et lâche. je compte sur toi mon Dieu Par Mamie Ed 19 septembre 2016 à … Imbu des préjugés de son peuple, il ne comprend pas que Dieu s'intéresse. 72 : 8-17 ; Ps. Originaire de Gath-Hepher, bourg obscur de Zabulon, il exerça son ministère sous Jéroboam 2 et le continua probablement sous Zacharie, Shallum et Manahem.                       La fière Ninive, d'où sortira plus tard le destructeur d'Ephraïm, tremblera devant un faible Hébreu qui la menacera d'une ruine immédiate et complète.            Remarquons que souvent Dieu choisit les instruments qui peuvent sembler vraiment impropres à l'accomplissement de ses desseins.            L'Eternel avait de grands desseins en envoyant Jonas à Ninive. Au surplus, disent-ils, il n'y a pas de baleine dans la Méditerranée, et d'ailleurs c'est impossible qu'un homme tombe dans la gueule d'un tel animal sans recevoir d'horribles blessures. « Les dents du monstre vont provoquer à l'instant ma mort, a dû penser Jonas, terrifié ; Dieu en a fini avec le fils d'Amitthaï, et je vais me coucher parmi les trépassés jusqu'au jour où tous ceux qui dorment dans la poussière de la terre ou sous les flots de la mer se réveilleront pour paraître en jugement ». Tarsis s'enrichissait du trafic qu'elle faisait avec elle et la célébrait dans ses chants (Ezé. les autres ! Ecrit par Bhante Hénépola Gunaratana, “Méditer au quotidien : Une pratique simple du bouddhisme” est un Jonas connaît un peu le coeur de Dieu, ainsi qu'il l'exprimera plus tard (4 : 2). Jonas refuse et s’enfuit à … Mais l’Éternel fit souffler un grand vent sur la mer, et il s’éleva sur la mer une grande tempête. Nous verrons alors toujours ses entrailles miséricordieuses s'émouvoir et son bras puissant se déployer en notre faveur. C'est la manière d'opérer dans la Révélation.                       De ces ruines de ce premier empire Assyrien, l'on voit bientôt sortir trois royaumes, celui des Mèdes, celui de Babylone, et le second royaume d'Assyrie, dont Ninive demeura la capitale.            Il ne devrait voir que le Seigneur, son commandement, son pouvoir, son amour, sa fidélité !            Certes le calcul du prophète est mauvais ; une fois qu'il sera sur ce navire, il ne pourra plus sortir même s'il désire enfin se rendre où Dieu l'a appelé. On connaît, au contraire, plus d'un exemple d'hommes retrouvés intacts dans les entrailles du cachalot et même dans celles d'un requin, pourtant armé d'un plus grand nombre de dents. Mais, apaisé par Manahem qui régnait en Israël, Phul, au lieu de déposséder le prince, l'affermit sur le trône qu'il venait d'usurper et reçut en retour un tribut de mille talents d'argent. 3 : 16-17). Tout Lui est,            Tout ceci, dira-t-on, selon les lois de la nature, est absolument impossible. C'est, encore le Dieu qui, dans la personne du Fils, est venu parler à Jonas et lui dire : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle, car leur méchanceté est montée devant moi » (Jon. En même temps, ne veut-Il pas faire pressentir la vocation des Gentils et annoncer que le jour approche où tous les peuples de la terre connaîtront l'Eternel et se prosterneront devant Lui ? Parmi les motifs qui le poussaient à se rendre sur cette terre lointaine, n'y avait-il pas aussi la curiosité, le désir de voir ce pays où le commerce attirait alors tant de monde et dont chacun racontait tant de merveilles ? Dès cette heure, ils Lui offrent des sacrifices et font des voeux. 19 : 15). Jonas pense peut-être que le chemin où sa lâcheté et sa révolte l'ont fait marcher conduit à la mort. C’est un double signe sur lequel nous allons centrer cette méditation. Je suis l'Eternel, dit le Seigneur, « c'est là mon nom éternellement, et c'est là mon mémorial de génération en génération » (Ex. Il y revêt l'humble forme d'un Serviteur et, pour nous sauver, ira jusqu'à la mort, « la mort de la croix » (Phil. 2 : 8). Nous multiplions nos occupations au point qu'elles ne nous laissent plus le loisir de faire quoi que ce soit pour le Seigneur.